Blog - Avocat Réunion

Je suis née à l’île Maurice 🇲🇺
et mon cœur a toujours dansé entre deux îles sœurs : Maurice et La Réunion 🇷🇪 ti cousin cousine …

J’ai grandi entre la réunion et maurice, puis j’ai fait mes études de droit à La Réunion, avant de poursuivre à Bordeaux.
J’ai passé mon CAPA à l’université de Nîmes / Montpellier, avec une idée en tête : revenir m’installer définitivement à La Réunion.
Choisir La Réunion, c’est choisir de vivre sur l’île voisine de mon île de naissance.
Ici, tout me rappelle quelque chose : l’enfance, l’adolescence, la famille, les odeurs, les accents, la lumière… ma vie.
Aujourd’hui, je suis avocate spécialiste en droit de la famille, des personnes et du patrimoine.
J’aime mon métier. J’aime écouter les histoires, mettre du droit là où il y a de la douleur, du conflit, des questions sans réponse.
J’aime aider mes clients mauriciens, réunionnais, métropolitains, d’ici et d’ailleurs, à traverser des moments de vie souvent difficiles.

Parfois je plaide, je conseille, j’écris en français.
Parfois je cause créole, parce que certaines choses ne se disent bien que dans la langue du cœur.❤️

Et au milieu de tout ça, il y a le droit, comme un fil conducteur pour remettre un peu d’ordre, un peu de justice, un peu de paix.
Entre Maurice et La Réunion, je ne choisis pas.

Je porte les deux. Et je mets cette histoire-là au service des familles que j’accompagne. ⚖️✨

Il y a un parent qui ne dort plus, un enfant pris au milieu, des loyautés déchirées, des chagrins qu’on cache derrière des pièces et des conclusions.

Au cabinet, on parle de résidence, de pension, de partage de biens…

Mais dans le bureau, ce qui arrive en premier, ce sont souvent les larmes, la peur, la culpabilité, la honte parfois.

Je suis avocate, pas psychologue.
Mon travail, c’est le droit : défendre, négocier, construire une stratégie.
Mais je sais que, pour tenir dans la durée, beaucoup de clients ont aussi besoin d’un espace pour déposer ce qu’ils portent à l’intérieur.
C’est pour ça que je m’entoure de professionnels de la santé mentale :
des psychologues, des psychiatres, parfois des thérapeutes de couple ou de famille, qui travaillent à nos côtés et vers qui je peux orienter quand je sens que le dossier “déborde” sur le plan émotionnel.
On ne fait pas de thérapie au cabinet, et on ne prétend surtout pas remplacer ces métiers-là.
En revanche, on sait que comprendre ce que vous traversez, c’est déjà mieux vous défendre.

Au #CabinetAboutAvocats, on mesure la réussite d’un dossier autrement que par un simple “gagné / perdu” :
c’est aussi de voir un client qui relève la tête, qui se remet à faire des projets, qui retrouve un peu de calme.
Si vous êtes psy, psychiatre, thérapeute ou coach, et que cette manière de travailler main dans la main avec les professionnels du soin vous parle, la porte de nos MP est ouverte. 🤝🧡

Quand la digue cède 🌊

Elle entre. Elle parle d’un DVH qui trébuche, d’un notaire qui traîne, d’un compte bloqué 📁⏳💸. On évoque les faits, les dates, les pièces 📅🧾. Puis la voix flanche. Et la digue cède 😮‍💨.

Elle me dit qu’elle est fatiguée. Elle gère tout, tout le temps : l’école, les devoirs, les courses, les messages, les anniversaires à ne pas oublier, les humeurs à apaiser 🏫📚🛒📱🎂🤍. Elle tient la maison comme on écope une barque qui prend l’eau 🛶🌧️.

Et Monsieur ? Disons que, chez lui, le confort personnel a la peau dure 🛋️🙃.
Alors, parfois, elle explose.
« Je deviens un dragon, Maître, un vrai dragon. » 🐉
Il s’excuse, penaud : « Fallait me le dire », « Ok, j’ai entendu. »
Oui, il a entendu. Une semaine, deux, parfois trois, il s’applique : « Regarde, j’ai vidé le lave-vaisselle » 🧽 ; « Regarde, j’ai fait les courses » 🛒. Puis la roue recommence 🔁.


Cette cliente ?

Je ne peux pas dire son nom.

Ni quand elle est venue.

Parce qu’en vérité, depuis vingt-neuf ans que j’exerce, je la vois souvent.
Je la vois partout 👀.

Des Danaïdes modernes.

Elles remplissent sans fin un tonneau percé : celui du couple, du foyer, d’un amour. 👉🏼

Devant les invités, il devient modèle de mari. Rideau 🎭. Quand les lumières s’éteignent, elle range le décor 🧹. Les amies, attendries, lui murmurent : « Comment peux-tu te plaindre ? Tu as tellement de chance. »
Alors elle se tait 🤐.

Mon travail commence là.

Mettre du droit dans ce qui déborde : protéger l’enfant 🛡️🧒, encadrer les départs et les retours ✈️, fixer une pension tenable 💶, préciser les horaires ⏰, poser des règles de voyage 🧭, demander une mesure quand il le faut ⚖️, sécuriser le patrimoine pour demain 🏦.

Parler vrai, écrire solide, tenir les délais ✍️📌.

Rien de cinématographique ici.

Des histoires humaines, des pas concrets, un chemin soutenable 🚶‍♀️➡️.
Si vous traversez cette tempête, on peut en parler. Un message suffit pour enclencher la suite 📩.

C’est rencontrer des personnes qui arrivent avec leurs questions, leurs peurs, parfois leurs nuits blanches.

Je prends le temps d’écouter, de remettre les faits en ordre, d’expliquer ce qui est possible… et ce qui ne l’est pas.
Pas de formule magique, mais du travail : entretiens, lecture des pièces, stratégie construite pas à pas.
La confiance, elle se crée quand on peut tout dire : les défauts du dossier, les points forts, les hésitations, les choix difficiles. Je préfère un échange franc à un faux discours rassurant.

En droit de la famille, du patrimoine ou des personnes, j’accompagne mes clients avec exigence et beaucoup d’humanité, pour que l’angoisse se transforme peu à peu en décisions concrètes.

⚖️ Le droit n’est pas figé dans les livres : il se discute, se plaide, s’ajuste à chaque histoire.

Shein — cette plateforme tentaculaire où des millions de jeunes achètent chaque jour des vêtements à bas prix — a été épinglée pour avoir mis en vente des poupées sexuelles à l’apparence d’enfants.

Oui, vous avez bien lu : Des poupées d’enfants…

Vendues librement, livrables à domicile, comme un banal article de mode.

La DGCCRF a saisi le Parquet de Paris, estimant que ces produits relevaient du caractère pédopornographique au sens de l’article 227-23 du Code pénal.

Les risques encourus sont clairs : cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende pour quiconque détient ou acquiert ce type de représentation.

Mais au-delà du scandale, une question essentielle :

➡️ Les acheteurs seront-ils recherchés ?
➡️ Shein a-t-elle transmis la liste des commandes ?

Parce que c’est là que tout se joue.

C’est à la réponse donnée à ces questions que l’on saura si la France lutte vraiment contre la pédocriminalité, ou si elle se contente de communiquer.

J’espère que les commandes ont été identifiées.
Et que certains vont mal dormir.

Parce qu’on ne parle pas ici d’un simple incident commercial.

On parle d’un marché qui normalise l’inacceptable.
Et d’une société qui, trop souvent, détourne le regard.

Je veux vendre ma voiture. Simple, non ?
Pas tant que ça.

L’ANTS exige une connexion via France Connect.
Problème : mon numéro fiscal… n’existe pas…

Enfin si, mais pas pour moi. Il est rattaché à mon époux.

Conséquence ? Impossible de créer mon propre compte, ni sur l’ANTS, ni sur impots.gouv.

📝En langage administratif : je suis inconnue au bataillon.
📜En langage juridique : je suis identifiable uniquement par rattachement marital.
🎁En langage commun : je suis coincée.

En 2025, il paraît donc qu’une femme mariée 💍ne peut pas, seule, accomplir une formalité aussi banale que la vente d’un véhicule, si elle n’a pas été « fiscalement individualisée » auparavant.

C’est absurde, c’est ubuesque… et c’est parfaitement abracadabrantesque !

Moralité ?

Derrière l’interface numérique dernier cri, on retrouve parfois des relents de droit civil napoléonien : 💒👰‍♀️la femme, encore et toujours, juridiquement soluble dans son mari.🤵‍♂️👍👏